Ophélie Fontana et Vincent Langendries Paris Match
Reportage à l’île Maurice pour Paris Match. Ophélie et Vincent les amoureux de la RTBF. Couverture et 14 pages dans l’hebdomadaire belge. Plus d’infos sur ce shooting dans mon blog photo et lifestyle et retrouvez les photos sans la mise en page dans la catégorie « photos de portraits »
L’eau et le feu
Elle est présentatrice des infos à la RTBF, l’une des plus douées de sa génération, lui un journaliste sportif, passionné et passionnant. Dans leur métier, ils ne font à peine que se croiser. Et en privé, la rencontre semblait impossible. Une décennie entre eux et tant de différences. Elle a adoré la ville et détesté la campagne, lui n’aime vivre qu’en pleine nature. Elle est la fougue, il est la discrétion. Il est l’eau, elle est le feu. Quelle force magnétique peut réunir deux êtres si opposés, sinon l’amour ? Avec leurs enfants, ils ont refait leur vie ensemble et ont choisi Paris Match pour en parler. Avec tact et respect du passé.
Pour la première fois, Ophélie Fontana et Vincent Langendries, les amoureux de la RTBF, racontent leur couple surprise. Un summum de l’élégance à l’image de leur destination : Le Touessrok à l’île Maurice.
Ile Maurice, printemps 2012. Ophélie Fontana et Vincent Langendries au bord de la piscine familiale du palace Le Touessrok, entourés d’une végétation luxuriante au cœur de l’océan Indien. L’île Frangipane, qu’on aperçoit derrière le couple, est une partie de l’hôtel.
A pas feutrés, le bonheur recomposé.
Pour notre photographe, ils jouent les stars, conduits en limousine super VIP depuis l’aéroport, reçus par une haie d’honneur à leur arrivée au palace cinq étoiles de l’île, prêts à goûter à ce paradis naturel extraordinaire situé au cœur de l’archipel des Mascareignes, entre La Réunion à l’ouest et l’île Rodrigues à l’est. Mais les amoureux n’aiment pas jouer. De la naissance de leur histoire qui a étonné le monde de la télé en Belgique, ils disent avec pudeur : « Des affinités naturelles et une complicité grandissante se sont dévoilées à pas feutrés. » Et dans ce pays de rêve, ils avouent le leur, parents responsables, aimants et aimés, qui ne vivent que pour le bonheur de leurs enfants. Elle : « Voir ma fille Léa (5 ans) garder son sourire, synonyme de bien-être, il n’y a rien de plus beau. » Lui : « Le rêve de ma vie ? Faire de mes ados, Romain (15 ans) et Fanny (11 ans), des gens bien. » On ne parle jamais aussi bien que de ce que l’on est.
Accueil de stars à l’entrée du palace mauricien, désigné « Meilleur hôtel de l’océan Indien en 2011 » par le magazine Ultratravel du Daily Telegraph. Après un voyage reposant en business sur Air Mauritius, les VIP sont accueillis à l’aéroport avec une des Porsche Cayenne de l’hôtel.
L’autre effet papillon.
Chic et sensuel, teinté des richesses culturelles tropicales, le Touessrok est l’un des hôtels les plus romantiques au monde. Idéal pour deux amoureux qui ont décidé, enfin, de montrer leur couple. Et d’expliquer l’inexplicable : « Je suis calme et posé », dit Vincent. « Je suis passionnée, entière, soupe au lait », enchaîne Ophélie-la-tornade. Ils n’étaient pas faits pour se rencontrer. « Je suis indécis, elle est impatiente », précise le sportif. « Mais nous nous aimons », traduit la reine de l’actu. Logeant en Belgique dans une petite maison située dans le Brabant wallon, les deux valeurs sûres du petit écran découvrent ici leur paradis en cinémascope : l’hôtel s’étend le long d’une magnifique plage de sable blanc, au détour de la paisible baie de Trou d’eau douce. Il dispose également de trois villas spectaculaires pieds dans l’eau, redéfinissant subtilement le niveau de luxe à l’île Maurice. Dans le lagon se trouvent enfin deux îles protégées, dont l’île aux Cerfs, qui dispose d’un parcours de championnat de golf dix-huit trous, dessiné par l’orfèvre Bernhard Langer. Ophélie et Vincent lui ont préféré des plaisirs simples, comme la balade en barque. « Dans cette partie de l’île, la plus préservée, avec des plages qui ne sont accessibles que par les clients de l’hôtel, dans ce lagon protégé par la barrière de corail où l’on voit le bout de ses orteils dans une eau à 30 °C, tout est magique car il n’y a que peu de vagues », s’enthousiasme Ophélie. Eux non plus n’en font pas. Elle ignorait qu’en enfilant sa robe aux motifs éclatants, la journaliste confirmerait l’autre effet papillon : un battement de coeur à Bruxelles peut provoquer, quelques mois plus tard, une tempête d’amour à plus de 9 000 kilomètres.
Balade en pirogue traditionnelle sur le lagon préservé.
L’amour au travail et le travail de l’amour.
Dîner aux chandelles sur la plage comme pour célébrer la solidité de leur couple. L’amour au travail, est-ce donc une réalité ? Dans cette ambiance idéale, une donnée statistique renforce les confidences : 31 % des travailleurs avouent être tombés amoureux d’un(e) collègue. « Alors, je dois faire partie de ces 31% ! » s’enthousiasme Ophélie. « Je m’attendais même à ce que les chiffres soient supérieurs, car le boulot est l’endroit où nous passons la plupart de notre temps.
Certains trouvent cela handicapant, pas moi. Au moins, quand on rentre à la maison, vu qu’on évolue dans le même univers, nous sommes au courant des mêmes choses et nous ne perdons pas de temps à nous raconter tous les potins le soir. Pour éviter la routine, nous avons finalement la chance, à la RTBF, d’avoir un étage qui nous sépare. Donc, Vincent et moi, nous ne nous voyons pas sans cesse durant la journée. En plus, nous avons des rythmes fort différents.» Réponse de Vincent à la même statistique : « Je ne vois pas à quoi vous faites allusion…Désolé… » Eclat de rire. Le travail de l’amour a fait son oeuvre.
A 19 heures, dans une ambiance typiquement tropicale et mauricienne, entre chien et loup, avant de déguster du « capitaine », le plus délicieux des poissons africains, ils trinquent à leur amour, seuls au monde sur la plage.
Les avantages de la différence d’âge.
Petit moment de rigolade sur le ponton en souvenir de leur passé universitaire. Mais à l’ULB, ils n’auraient pas pu se croiser, puisque Vincent en est sorti diplômé en 1989 et Ophélie en 2001. Dix ans les séparent. Un avantage dans un couple moderne, où la femme aime aussi se reposer sur la maturité de son homme ? « Pour moi, c’est même presque indispensable d’avoir un compagnon plus âgé », explique la jeune femme. « C’est connu : les hommes sont moins matures que nous (rires)… Il faut bien dix ans pour être sur la même longueur d’ondes.
Plus sérieusement, la maturité d’un compagnon et son expérience sont rassurantes . Pour ma part et vu mon caractère, en tout cas. » « Avec nos dix ans d ‘écart, pour qu’on se croise à l’Université libre de Bruxelles, il aurait fallu que je sois un très très mauvais élève », ironise Vincent. « Bref, c’est une vraie coïncidence… Pour répondre à la question, j’ai la faiblesse de croire que nos différences (et pas seulement celle de l’âge) nous renforcent au quotidien. On est en fait diamétralement différents et ça rajoute à notre complémentarité, que je dirais naturelle. »
L’îlot Mangénie, un endroit exclusif pour les hôtes du Touessrok : un petit restaurant avec une carte raffinée sur fond de palmiers et de sable blanc.