Gerald Watelet chez lui pour Paris Match
La preuve par sept.
Gerald Watelet se multiplie à domicile pour l’émission « C’est du Belge ». Et s’allonge sur son divan pour Paris Match.
« Disons que j’essaie simplement de rendre l’ordinaire extraordinaire. D’où mon souci de la perfection quand je reçois des gens chez moi. Je veux les emmener dans une histoire. J’aurais d’ailleurs organisé des dîners tous les soirs si j’avais pu être rentier. » Gerald Watelet ne pouvait pas mieux dire en se multipliant pour Paris Match ! Dans ses appartements bruxellois, où son émission « C’est du Belge » plante ses quartiers à partir de ce vendredi 13 février, l’apôtre de l’excellence a choisi de passer à table pour tout avouer. Avant de s’allonger sur son divan. Entre deux trains de vie. Entre deux rendez-vous. Entre deux époques aussi. Au fond, l’enfant de Louis XIV et de Mai 68 ne pouvait être que lui.
Maître d’hôtel, cuisinier, couturier, décorateur, expert en art, ensemblier et animateur de télévision : Gerald Watelet a l’habitude de se démultiplier depuis sa naissance.
L’imagination au pouvoir.
Le monde entier est un théâtre. Ou du moins sont-ils deux à partager cette pensée. Le premier s’appelle William Shakespeare. Le second, Gerald Watelet. A défaut d’avoir pu se croiser dans les couloirs de la Renaissance, dans les alcôves du pouvoir ou dans les jupes des têtes couronnées, les deux hommes se seront sans doute retrouvés – l’imaginaire aidant – sur le terrain des idées. « Une amie me répète à l’envi que j’aurais dû être prince à la Renaissance. Elle n’a sans doute pas tout à fait tort. J’ai souvent regretté de ne pas être né à la bonne époque, avant de finir par comprendre que le regret ne servait à rien. J’ai beau être un vrai camarade de la nostalgie, je mesure parfaitement son inutilité. » Il n’empêche. Trop nomade pour se domicilier dans le passé, trop voyageur aussi pour habiter le présent de plain-pied, Gerald Watelet a sans doute fini par trouver le mode opératoire qui lui convenait : rajouter au réel une solide dose de « Sissi »,injecter un peu de Walt Disney à chaque pas posé dans la vie, amener l’imagination au pouvoir. Et tant pis si la couleur fluo jure parfois avec le noir.
A cœur ouvert chez lui : « Mon amour du beau vient de l’enfance. Mon combat pour l’excellence est peut-être une façon de me battre pour y retomber. »